Dimanche 15 septembre, nous avons fait une balade pour apprendre à observer et reconnaître des papillons. Contrairement à nos autres balades, celle-ci s’appuyait sur des techniques issues des sciences participatives, dont la guide Christine Roussel, de observe la nature, se saisit pour étudier ces insectes.
De la chaleur, du soleil, des plantes hôtes, et cela suffit pour pouvoir regarder les papillons venus recharger leur batterie avant une journée bien remplie
La Belle Dame, ou Vanesse du Chardon
Le paon du jour
Sur ces deux photos, prises par notre photographe naturaliste Étienne G., vous pouvez observer les antennes dites « en massue », qui placent ces papillons dans la catégorie des rhopalocères, ce qui veut dire… « antennes en massue ». Ce sont les papillons qu’on appelait avant « papillons de jour ». Contrairement à tous les autres papillons, qui se placent dans la catégorie des hétérocères (qui veut dire « autres antennes »), qu’on appelait avant « papillons de nuit ». Mais beaucoup d’hétérocères volent aussi en pleine journée …
Ces deux termes « de nuit » ou « de jour » sont donc remplacés par rhopalocères, et hétérocères…
Bon, mais toutes ces catégories sont bien fragiles, et remises en question régulièrement, vous l’aurez compris.
En cas de doute sur le papillon observé, nous pouvons toujours dégainer les indispensables guides nature, ou pour les plus jeunes les livres issus des collections de la fédération des clubs pour la nature ou de la collection « copains des… », qui nous permettent d’identifier certaines espèces. Et si les livres sont trop lourds, nous pouvons nous rabattre sur des applications mobiles comme « Inpn espèce » ou « papillonline », ou le généraliste iNaturalist.
En tous les cas, la vingtaine de participants venus se chauffer au soleil aux côtés des papillons a pu approfondir ses connaissances en matière de protection de l’environnement à mettre en pratique chez soi : une zone de « bzzzz », le carré de la biodiversité, attention aux plantes que l’on met chez soi (pas trop d’exotisme), garder les plantes hôtes pour les chenilles des papillons (comme l’ortie ou le fenouil)…
Beaucoup de connaissances ont été divulguées lors de cette balade riche, aussi bien en terme d’information, qu’en rencontre entre les participants. Florilège de photos ci-dessous :
